Après plusieurs semaines d’absence, je reviens avec un article un peu plus personnel sur un sujet qui touche beaucoup de personnes en France mais aussi à l’étranger et qui rythme ma vie depuis quelques temps et plus particulièrement mon alimentation.
En effet, depuis plusieurs années, je souffre de nausées, de malaises et de maux de ventre réguliers. Si au départ ces symptômes apparaissaient seulement le soir après le repas et la nuit, depuis ces derniers mois tout s’est accéléré et c’est tout mon quotidien qui en pâtissait. Après avoir longtemps repoussé les rendez-vous médicaux et après avoir passé plusieurs examens, c’est finalement l’intolérance au lactose qui a été pointée du doigt.
L’intolérance au lactose est plus répandue que ce que l’on pourrait croire et touche pas mal de personne mais chaque individu réagit différemment et les symptômes peuvent donc être vastes. Pour ma part, encore aujourd’hui il s’agit de savoir en quelle quantité je supporte le lactose et à partir de quand je ne le supporte plus et où les symptômes reviennent. Cette étape indispensable n’est pas chose facile, le dosage et l’équilibre sont assez compliqués et j’oscille encore entre des périodes de suppression totale du lactose dans mon alimentation (lorsque les symptômes reviennent) et des périodes « d’excès » comme j’aime les appeler (lorsque je me sens mieux).
L’étape incontournable du « deuil alimentaire » :
Lorsque j’ai dû arrêter complètement le lactose pendant plusieurs semaines (afin de voir dans un premier temps si je me sentais mieux) je me suis réellement rendu compte de ce que je ne pouvais plus manger et c’est ce que j’appelle la période du « deuil alimentaire ». En effet, étant une adepte du fromage, de la crème fraiche et autres produits contenants du lactose tels que les gâteaux, les crêpes, les gaufres, le Nutella, la charcuterie, etc. (la liste est très longue 😉 ) Supprimer tous ces aliments a été et est encore dur surtout que les tentations ne manquent pas lors des repas de famille, des diners au restaurants, etc.
Cependant cette étape est essentielle et il ne faut pas la dramatiser car par la suite il est souvent encore possible de manger du lactose mais de manière régulée et modérée. Aussi au cours de cette étape là je n’ai ressenti aucuns de mes anciens symptômes : plus de nausées à longueur de temps, plus de malaises, plus de maux de ventre, plus de « bruits » bizarres dans le ventre, c’est donc au cours de cette période d’essai que finalement j’ai commencé à revivre normalement.
L’acceptation (ou presque !) :
Ensuite, il s’agit de réintroduire le lactose et là est toute la réelle difficulté. Pour ma part j’ai beaucoup de mal à doser car j’ai l’impression que les symptômes reviennent assez vite (en même temps je fais souvent des excès coup sur coup, ce qui n’est pas forcément une bonne méthode ! Mais comment résister aux sushis saumon/fromage ?!). Bref, en plus, lorsque je fais des petits « extras », les symptômes peuvent ne pas revenir de suite mais peuvent au contraire apparaître 2 ou 3 jours après.
Aussi lorsque l’on est concerné par l’intolérance au lactose, il m’a semblé important de se renseigner (auprès de professionnels mais pas que) sur ce que c’est réellement. Il est alors possible de se procurer des listes d’aliments contenants plus ou moins du lactose et de trouver également des substituts (crème et lait de soja, crème et lait de riz, de coco, etc.) ! D’ailleurs, j’ai pu lire un livre intéressant, rédigé d’une manière légère et très agréable, il s’agit du livre : « Je mange sans lactose et ça me fait du bien ! » de Mélissa Danthine (vendu aux alentours de 6 et 7€ à Sauramps et surement dans d’autres magasins et libraires).
Mon Eldorado : la cuisine asiatique :
Cette intolérance au lactose m’a poussé à repenser ma cuisine et elle n’a fait qu’accroitre mon amour de la cuisine asiatique ! En effet, depuis toujours je suis une grande FAN de cuisine asiatique, seule cuisine qui ne me provoquait aucunes nausées, aucuns malaises et aucuns maux de ventre (peut-être qu’inconsciemment j’étais attirée par cette cuisine car justement mon corps la digérait mieux ?!). Et oui dans la cuisine asiatique, il n’y a quasiment aucun produit contenant du lactose car c’est souvent du lait de soja, de coco ou de riz qui est utilisé je la conseille donc aux intolérants comme moi ! Munissez-vous d’un wok et régalez-vous !
Vous en savez à présent plus sur moi, sur mon quotidien et bientôt, promis, je partagerais avec vous mes nouvelles recettes sans lactose ! Bien évidemment je suis également preneuse de vos idées culinaires !